Dans la thérapie elle-même, nous prenons en compte plusieurs problèmes: l’ estime de soi du patient, son concept de soi, la maîtrise de soi, l’ordre et la punition.
Comme on le sait, l’estime de soi est le moyen de se voir, de s’aimer ou non, l’origine et le fondement de presque toutes les pathologies. Le concept de soi est la façon dont nous croyons que les autres nous voient – que ce soit vrai ou non – ce que nous pensons qu’ils pensent de nous. L’ordre consiste à dire au patient quoi faire ou non. Et la punition est une suggestion négative qui a pour but d’éviter les actes répétitifs, réprimant les habitudes indésirables. Une punition qui sera forte ou douce en fonction de la manière dont elle est induite et de son type.
Il faut ajouter que le discours du thérapeute doit être monotone, fastidieux et répétitif … sauf pendant la stratégie d’ordre et de punition; dans de tels cas, un ton ferme, sec, concret et quelque chose de plus élevé devrait être adopté.
Telle est la conception d’une séance thérapeutique. Apparemment simple mais avec laquelle des pathologies d’origine et de gravité très différentes peuvent être abordées. Maladies que nous divisons en 6 groupes principaux: phobies (de toutes sortes), ompulsions (comportements compulsifs ou obsessionnels), dépressions, addictions, névralgies ou névroses (dépressions, anxiétés, comportements erratiques, etc.) et traitements physiologiques (maladies physiques) d’origine non microbienne.
De toute évidence, la conception de chaque traitement dépendra de la chronicité et de la gravité estimées, car ce n’est pas la même chose de traiter une anxiété légère et une une attaque de panique. La puissance de la séance thérapeutique doit être associée à la vigueur qui doit être donnée à la thérapie pour éliminer ce qui conditionne la maladie du patient.
Bien entendu, pour évaluer la puissance d’un traitement, il faut tenir compte non seulement de l’état du patient et de la gravité de celui-ci, mais de ses caractéristiques en termes d’adaptation au processus et à ses dérivés. Le cas typique est celui de la personne qui s’auto-induit en anxiété en pensant que rien ni personne ne pourra la sortir de l’état actuel, alimentant ainsi sa propre pathologie.
Évidemment, au fur et à mesure que le traitement progresse et que le patient se sent plus identifié au processus et constate son amélioration, l’intervention est plus simple, de sorte que la puissance des sessions suivantes peut être progressivement réduite, produisant le même effet bénéfique.